illustration VULCA
LE CONTEXTE ET LES ACTEURS IMPLIQUÉS
PROJETS DE RECHERCHE ET DE VALORISATION
CONTACTS

 

CHAIRE VULNERABILITES 
& CAPABILITES

VIVRE AVEC UNE MALADIE GENETIQUE

UNE CHAIRE INTERDISCIPLINAIRE EXPLORATOIRE DE RECHERCHE ET FORMATION ALLIANT MEDECINE, DESIGN, SCIENCES EXACTES ET SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES.

LE CONTEXTE ET LES ACTEURS IMPLIQUÉS

 

 

Aujourd’hui, près de 50% des personnes vivant avec des maladies génétiques rares n’ont pas de diagnostic, et près de 85% ne bénéficient pas de traitements thérapeutiques ciblés. L’altération de leur état de santé, souvent gravement invalidante et parfois sans visibilité sur son évolution, est source d’une vulnérabilité extrême, physique et psychologique, mais aussi familiale, économique et sociale. Les enfants, premiers concernés par les maladies génétiques rares, évoluent, avec leur entourage, dans une société qui n’est pas pensée pour eux ni adaptée à leurs difficultés.

L’enjeu de la Chaire « Vulnérabilités et capabilités, Vivre avec une maladie génétique » est d’accompagner et d’aider les patient.es, enfants et adultes, à « vivre avec » la maladie, en apportant des solutions là où science et médecine ne peuvent répondre immédiatement. Dans ce contexte, la Chaire fournira aux personnes vivant avec une maladie génétique, à leurs familles, aux professionnel∙les de santé et de la recherche de nouveaux outils et de nouveaux modes d’action et d’interaction.

Pour répondre à cet enjeu, trois institutions prestigieuses, pionnières dans leurs domaines respectifs – l’Institut Imagine, l’École des Arts Décoratifs – PSL et l’École normale supérieure – PSL s’associent, convaincues que l’alliance de la recherche médicale, du soin, des humanités, du design et des sciences expérimentales ajoutée à l’expertise et à l’expérience des associations de patient.es et des patient.es partenaires, peut apporter une puissance de résolution complémentaire pour atteindre les ambitions de la Chaire.

Pour répondre à ces enjeux, trois institutions prestigieuses et pionnières dans leurs domaines respectifs –l’Institut Imagine, l’École des Arts Décoratifs et l’ENS– s’asso- cient, convaincues que l’alliance de la recherche médicale, du soin, des humanités, du design et des sciences expérimentales ajoutée à l’expertise et l’expérience des associations de patients et des patients partenaires, peut apporter une puissance de résolution complémentaire pour atteindre les ambitions de la Chaire.


AMBITIONS ET OBJECTIFS DE LA CHAIRE

 

AIDER CONCRÈTEMENT LES PERSONNES VULNÉRABILISÉES PAR LA MALADIE PÉDIATRIQUE, EN PARTICULIER GÉNÉTIQUE

 

En s’inspirant des concepts des sciences humaines, tels que l’empowerment ou l’encapacitation, et en mobilisant des méthodologies participatives et conceptives de la recherche par le design, les projets de formation, de recherche et de développement menés dans le cadre de la Chaire fourniront aux patient∙es les outils nécessaires pour se libérer, autant que possible, de toute forme de dépendance aux maladies, de stigmatisation, de rôles figés, ou d’enfermement au sein d’une communauté prédéterminée. Ils permettront également aux patient∙es de mieux faire face aux incertitudes liées au diagnostic et au traitement. 

 

Cette Chaire permettra d’explorer et de développer de nouvelles méthodologies, d’inventer des outils et des formes relationnelles, technologiques, esthétiques et sociales, de mener des expérimentations au plus près des besoins des patient∙es et de leur entourage, et d’essaimer ces connaissances et savoir-faire dans plusieurs secteurs tels que la santé (de la recherche au soin), la mobilité (transports, mobilités réduites et interconnectées, individuelles et collectives), l’habitat (espaces intérieurs et extérieurs, publics et privés), la citoyenneté (associations, collectifs, instances politiques, protocoles participatifs), l’éducation et l’insertion socioprofessionnelle (personnel enseignant, professionnels de l’orientation), le monde de l’entreprise (de l’artisanat à l’industrie), etc. 

 

Au-delà de ces impacts recherchés au bénéfice des patient∙es et de leurs proches, la Chaire contribuera plus largement au bien commun, à travers de vastes actions de dissémination et de valorisation auprès d’un large public. La Chaire, partant de travaux sur des pathologies rares, cherchera également à étendre ces découvertes à des pathologies plus fréquentes, mais tout aussi incapacitantes. 


 

 

 

SEUL UN DIALOGUE INTERDISCIPLINAIRE

ENTRE LA MÉDECINE, LE DESIGN, LES ARTS

ET LES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

PERMETTRA DE VÉRITABLEMENT DONNER

AUX ENFANTS MALADES, À LEURS

FAMILLES, AUX SOIGNANT·ES ET AUX

CHERCHEUR·SES UN POUVOIR D’AGIR.

 

 

 

 

 

UNE CHAIRE INTERDISCIPLINAIRE

ALLIANT HUMANITÉS, SCIENCE ET DESIGN

L’alliance entre la médecine, le design et les humanités offre une nouvelle perspective sur la maladie, en particulier les maladies génétiques. Cela englobe plusieurs aspects : le rôle de la famille dans le parcours de soins, les souffrances physiques et psychologiques des patient.es et de leurs proches, ainsi que les défis tels que l’errance diagnostique, les impasses thérapeutiques, les risques et incertitudes, la rareté des cas et l’isolement (souvent qualifiés de « zones d’ombre »). De plus, l’environnement matériel et sensoriel immédiat joue un rôle crucial dans l’écologie des soins et la chaîne thérapeutique, influençant l’estime de soi, la perception par autrui et l’implication psychologique, notamment par des éléments comme les « objets transitionnels ».


LES INSTITUTIONS FONDATRICES DE LA CHAIRE

 

ÉCOLE DES ARTS DÉCORATIFS  Logo de l'école des arts décoratifs

Depuis 1766, l’École des Arts Décoratifs – PSL est un lieu de foisonnement intellectuel, créatif et artistique, ayant pour vocation de former les futur.es artistes, créateur.ices et designers de nos environnements de vie. EnsadLab, l’unité de recherche de l’école, est le premier laboratoire en art et en design en France, et plus particulièrement au sein du campus de recherche PSL et du parcours doctoral Sciences Arts Création Recherche (SACRe). Par son ampleur et le rôle qu’il joue à l’interface de l’art, du design, des humanités et des sciences, EnsadLab est un véritable label reconnu par les communautés de recherche internationales

Co-coorPhoto de Sophie Larger dinatrice scientifique de la Chaire, Sophie Larger est designer et enseignante au sein du département de formation Design Objet de l’école, et membre du Groupe de recherche Symbiose d’EnsadLab. Elle explore des domaines variés allant de la recherche à l’installation artistique, en passant par la création d’objets, y associant volontiers des interventions participatives. L’attention et le soin sont au centre de ses préoccupations. Elle travaille avec plusieurs unités hospitalières en psychiatrie : à l’UHSA Paul Guiraud (Villejuif), à l’EPS Ville-Evrard (Aubervilliers) et au GHU Paris. Au sein d’EnsadLab, elle mène un projet de recherche doctorale dans le cadre SACRe, sur le design et l’esthétique tactile des espaces d’apaisement en milieu psychiatrique.

 

INSTITUT IMAGINE    photo de l'institut imagine de l'extérieur

 

L’Institut Imagine, premier pôle européen de recherche, de soins et d’enseignement sur les maladies génétiques, est un lieu unique où se retrouvent les acteurs indispensables à ce projet, patients, familles, associations de patients, centres de référence et médecins experts, cliniciens et biologistes, scientifiques chercheurs, psychologues et psychiatres et bien d’autres.

 

Co-coordinatrice scientifique de la Chaire, Pr Lisa Friedlander (odontologiste, Professeure des Universités- Praticienne Hospitalière à l’Université Paris Cité) est épidémiologiste et spécialisée dans les parcours de soins et les déterminants d’accès aux soins des patients porteurs de vulnérabilités médico-sociales, plus particulièrement dans le domaine des maladies rares. Par son approche multidisciplinaire, la Pr Friedlander s’engage à faire de la Chaire une plateforme d’influence des politiques de santé, pour mettre tout en oeuvre pour aborder de manière holistique les défis complexes auxquels font face les patients atteints de maladies rares.

 

ENS-PSL         

À la fois grande école, université et établissement de recherche, l’École Normale Supérieure-PSL dispense à Paris, au coeur du Quartier latin, une formation d’excellence par la recherche conduisant aux différents métiers de l’enseignement et de la recherche, et concourt à la formation par la recherche des cadres supérieurs des administrations publiques et des entreprises françaises et européennes. L’École Normale Supérieure promeut une recherche scientifique et technologique de pointe pour anticiper et accompagner les évolutions les plus récentes, et soutenir les initiatives pluridisciplinaires.

 

Photo de Charlotte JacquemotCo-coordinatrice scientifique de la Chaire, Charlotte Jacquemot (Ph.D, HDR) est chercheuse en sciences cognitives et directrice du département d’études cognitives à l’Ecole normale supérieure. Sa recherche vise à mieux comprendre et traiter les troubles cognitifs, et allie recherche fondamentale en neurosciences et psycholinguistique et recherche appliquée en neuropsychologie. Elle a coordonné plusieurs contrats de recherche (Fondation Maladies Rares ; Agence Régionale de Santé ; PSL Université) sur l’amélioration de la prise en charge des troubles cognitifs, notamment dans le cadre des maladies génétiques. Elle est également membre du réseau international « Collaboration of Aphasia Trialists » pour la standardisation des bonnes pratiques sur la prise en charge de l’aphasie.


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CHAIRE VULNERABILITES ET CAPABILITES

« VIVRE AVEC UNE MALADIE GENETIQUE »

 

PROJETS DE RECHERCHE ET DE VALORISATION

QUELQUES COLLABORATIONS PREALABLES, EN COURS DE DEVELOPPEMENT VOIRE DE PROTOTYPAGE, ONT PERMIS DE POSER LE SOCLE SCIENTIFIQUE DE LA CHAIRE ET DE CREER UN PREMIER ECOSYSTEME ENTRE LES INSTITUTIONS..

 

Illustration VULCA

 

« LES PEAUX ÉTHIQUES DU CORPS :

VERS UNE FABRIQUE SENSIBLE DES PORES »

Ce projet de recherche doctorale en design est porté par Audrey Brugnoli, doctorante SACRe à EnsadLab, au sein du groupe de recherche Symbiose en partenariat avec l’Institut Imagine et l’Hôpital Necker-Enfants malades. Son étude principale se déploie à l’hôpital sous la conduite du Pr Christine Bodemer (MD, Ph.D), codirectrice de la thèse avec Emmanuel Mahé (Ph.D, HDR) et le designer Patrick Renaud, où elle contribue au développement de nouveaux dispositifs médicaux, des peaux artificielles préventives et/ou réparatrices, centrés sur la sensorialité. L’objectif est de pallier la perte de sensation associée à certaines maladies génétiques rares de la peau et d’aider les patients, en particulier les enfants, à réinvestir leur organe peau de manière positive, tant dans ses dimensions cognitives que dans celles de l’intégration sociale : vivre « avec » et non pas « malgré » l’atteinte cutanée dont la visibilité est un vrai handicap. 


 REINVESTIR SON 
ORGANE PEAU 
DE MANIERE POSITIVE 

Chercheuse Imagine

 

 

 

 

 

 

 

 

« DR TAMED CLOUD : INTERACTIONS SENSIBLES AVEC UN NUAGE DE DONNÉES DE SANTÉ »

Tamed Cloud est un dispositif de réalité virtuelle développé au sein d’En- sadLab (Groupe de recherche Spatial Media d’EnsadLab) avec le soutien financier de PSL permettant d’interagir dans une relation sensible et es- thétique, avec de grands ensembles de données numériques présentées sous la forme d’un nuage (cloud) virtuel à comportement (« tamed »).

À partir de ce dispositif générique a été créé Dr Tamed-Cloud, qui vise à explorer des données de santé dans un objectif de recherche et de soin dans le contexte des maladies génétiques rares. Ce prototype réalisé en partenariat avec l’Institut Imagine et avec le soutien financier de PSL permet aux médecins et chercheurs de s’immerger dans les données numériques et de pouvoir générer de nouvelles hypothèses de recherche avec une approche faisant appel à des sens différents de ceux habituellement sollicités.

 

 

AIDER LES ENFANTS A SE REPRESENTER LEUR CORPS
 

 


 

 

PROJET DE THÈSE EN DESIGN

« TERATA. ACCOMPAGNER L’ENFANT ATTEINT DE SÉQUELLES DE MALFORMATION ANORECTALE »

L’objectif de cette recherche doctorale en design menée au sein d’EnsadLab est d’accompagner l’enfant atteint de séquelles des malformations ano-rectales dans la compréhension et l’appropriation de son fonctionnement digestif et défécatoire. Portée par Léa Tricaud, doctorante SACRe-PSL à EnsadLab au sein du groupe de recherche Symbiose, cette thèse trouve son origine dans un besoin réel défini, selon le Dr Célia Crétolle (MD, Ph.D), co-directrice de la thèse avec Emmanuel Mahé (Ph.D, HDR) et Sophie Larger (designer), comme « une lacune » identifiée par l’équipe du centre de référence Malformations Ano-Rectales et Pelviennes Rares (MAREP, situé à l’hôpital Necker-Enfants) : il n’existe pas aujourd’hui d’outils permettant d’accéder aux représentations que se font ces enfants de leur corps dans la toute petite enfance, et notamment en âge préscolaire, ni de moyens pour les aider à se représenter leur filière anorectale et son mode de fonctionnement.


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Judith Halewa, Project Manager de la Chaire 
Vulnérabilités et Capabilités
judith.halewa@institutimagine.org
+ 33 (0)6 87 16 57 92

Institut Imagine

www.institutimagine.org

Guillaume Huart, Directeur Adjoint
guillaume.huart@institutimagine.org
+ 33 (0)1 42 75 44 50

Laurent Mellier, Directeur du développement et de la philanthropie internationale 

laurent.mellier@institutimagine.org

+33 (0)7 87 51 53 35


École des Arts Décoratifs

www.ensad.fr/fr

Emmanuel Mahé, Directeur de la recherche

emmanuel.mahe@ensad.fr

+33 (0)6 85 97 91 31

Édith Buser, Directrice adjointe de la recherche

edith.buser@ensad.fr

+33 (0)1 42 34 97 49

ENS-PSL

www.ens.psl.eu

Emmanuel Basset,

Délégué auprès du Directeur en charge de la stratégie et du développement 

emmanuel.basset@ens.psl.eu

+33 (0)6 28 41 26 91

Caroline Guény-Mentré, Directrice

de la Fondation de l’ENS, Fondation ENS


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