Publié le 11.10.2022
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De manière générale, G.I.V.E se donne comme objectif de mettre en lumière des femmes et des hommes qui changent le monde et font bouger les lignes en œuvrant avec altruisme et générosité.
Sans connaissance particulière dans le domaine de la recherche et des maladies génétiques, nous avons découvert un monde passionnant. Nous avons été saisis par l’extraordinaire dévouement des médecins et des chercheurs qui transforment la vie de milliers d’enfants malades et de leurs familles. Nous avons constaté l’engagement incroyable, l’excellence et l’humanité de toutes les équipes qui travaillent à l’Institut Imagine. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de consacrer la quasi-exclusivité du premier numéro à ce formidable Institut.
Cette expérience sur le premier G.I.V.E a eu un tel impact pour nous tous, qu’après sa parution, nous avons décidé de maintenir notre engagement au côté de l’Institut Imagine en lui proposant de créer son projet de magazine donateurs.
Les équipes du développement et de la philanthropie de l’Institut souhaitaient concevoir un magazine pour créer un lien durable avec les donateurs, tout en leur apportant l’information dont ils avaient besoin sur l’impact de leurs dons, dans un format original.
Nous étions convaincus que nous pouvions apporter un regard neuf ! Nous avons alors proposé un magazine qui soit porteur d’espoir, qui montre clairement le champ des possibles, et qui s’ouvre vers l’extérieur avec des thématiques complémentaires en faisant intervenir des philosophes, des écrivains, des artistes…
Par ailleurs, ce projet nous a permis de travailler sur une question qui est inhabituelle pour nous, mais très intéressante : comment parler à des donateurs ?
Nous avons décidé d'incarner le plus possible le travail et le temps de la recherche en imaginant un dossier central « Dans le labo », en anglais « Into the lab », conçu comme une expérience immersive dans les laboratoires de l’Institut, et une rubrique « 24h avec … » un médecin ou un chercheur. Nous avons ainsi rencontré le Pr Rima Nabbout, spécialiste des épilepsies génétiques, qui a pris le temps de nous expliquer son quotidien au contact des familles, des enfants, des associations, et de la communauté scientifique. Pour nous, qui travaillons essentiellement dans le domaine du luxe et de la culture, nous mesurons la richesse humaine exceptionnelle d’une expérience aussi enrichissante et pleine de sens.
Notre second choix a été de mettre en avant des photos positives, qui donnent l’envie d’aller à la rencontre du monde scientifique et médical, parfois anxiogène pour le public. Il était également important de mettre en avant des chiffres, des mots clés, des dessins, pour parler de l’actualité de l’Institut Imagine et pour montrer l’effervescence de la recherche.
Notre dernier point a été de montrer aux donateurs l’utilité concrète de leurs dons. Il fallait que les lecteurs s’identifient aux bénéficiaires de l’Institut. Dans ce cadre, nous avons rencontré les parents du petit Balthazar, qui nous ont livré un témoignage poignant sur leur histoire et sur la manière dont l’Institut Imagine a sauvé la vie de leur enfant.
Cette rencontre nous a profondément touchés, et a réaffirmé tout le sens du soutien de Condé Nast à l’Institut Imagine. C’est pour aider des enfants comme Balthazar que nous nous mobilisons, et que nous mettons notre créativité au service d’Imagine avec pour objectif final de déclencher des dons pour la recherche sur les maladies génétiques.
L’une de nos difficultés a été de rendre accessibles à tous des sujets complexes liés à la recherche en génétique, pour que le lecteur comprenne pourquoi et en quoi il est important de donner. Nous avons été impressionnés par l’implication des médecins et des chercheurs dans la rédaction du magazine. Ils se sont complètement approprié ce travail et comprennent parfaitement l’importance capitale à engager un dialogue avec les donateurs en tant que partenaires essentiels de l’Institut.
Ce projet a créé, au sein de toute l’équipe de CNX, une émulation positive et un véritable engouement. Tous, au studio, ont souhaité participer au rayonnement de l’Institut. C’est une expérience vraiment extraordinaire. Personne n’a compté ses heures, et nous avons hâte d’imaginer le prochain numéro.
Sarah Herz, Directrice de la stratégie éditoriale Condé Nast
Bérénice de Brondeau, Directrice éditoriale France Condé Nast
