Une recherche collaborative

La recherche est faite, par définition, de collaborations. A Imagine, une des rares structures au monde à proposer une approche médecins-chercheurs-patients aussi intégrée en un seul et même lieu, cette volonté de collaborer et de promouvoir la transversalité pour développer les avancées et les connaissances sur les maladies génétiques occupe une place prépondérante.

Accélérer la recherche

Chercher ensemble pour le bénéfice du plus grand nombre

Depuis sa création, Imagine stimule le développement de projets transverses au sein des équipes et laboratoires de recherche. Pour donner de l’élan à ses projets innovants, un programme de financement interne a été créé en 2017 : le cross-lab. Il a pour objectif, en promouvant les transversalités, de produire un effet levier nécessaire à lever des financements publics d’envergure nationale ou européenne.

Cinq projets ont été lancés depuis la création du programme, dans les domaines de la microcéphalie, des maladies mitochondriales et auto-immunes, des interactions kératinocyte-leucocyte et de l’intelligence artificielle en dysmorphologie notamment.

S’associer avec les meilleurs en France et à l’international

L’un de ces projets Cross-labs, initié en 2017 et portant sur les maladies auto-immunes et inflammatoires, bénéficie depuis 2019 du label « Recherche Hospitalo-Universitaire en santé » du programme Investissements d’Avenir, visant à soutenir des projets de recherche innovants et de grande ampleur dans le domaine de la santé. Le projet ATRACTion, porté par le Pr Frédéric Rieux-Laucat à l’Institut Imagine, associe plusieurs laboratoires à Imagine et 10 partenaires académiques (AP-HP, Inra, CEA, Institut Pasteur, Institut Curie, Université Paris Cité, Sorbonne université, Inserm) ou industriels. Il repose sur des études multiples d’analyse single-cell notamment, et sur l’analyse de ces données gigantesques - big data - par l’intelligence artificielle. Il repose sur un consortium de 10 partenaires - en plus d'Imagine - académiques (AP-HP, Inra, CEA, Institut Pasteur, Institut Curie, Université Paris Cité, Sorbonne Université, Inserm) ou industriels. Ce projet ouvre donc la voie à une médecine beaucoup plus personnalisée et à de nouvelles solutions thérapeutiques basées sur de nouvelles molécules ou le repositionnement de molécules déjà utilisées dans d’autres pathologies.

En 2017, le projet C’IL-LICO « Médecine du futur pour les ciliopathies avec atteinte rénale » porté par Imagine avait aussi compté parmi les 10 lauréats de l’appel à projet RHU sélectionné par l’ANR. Il a pour objectif de développer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques pour les patients souffrant de ces pathologies. Le projet porté par le Pr Stanislas Lyonnet, d’une durée de 5 ans, repose là aussi sur une collaboration entre des équipes dirigées par Sophie Saunier, Antonio Rausell, Nicolas Garcelon et Anita Burgun à Imagine avec des experts de l’Inserm, de l’AP-HP, de l’hôpital universitaire de Strasbourg, de l’Ecole polytechnique et des partenaires industriels Alexion puis Medetia SAS.

Favoriser le développement de la thérapie génique

En 2017, la Région Ile-de-France a labélisé pour une durée de 4 ans (2017-2020), la thérapie génique en tant que Domaine d’Intérêt Majeur (DIM) parmi 13 autres DIM régionaux. Les Domaines d’Intérêt Majeur sont le fruit d’une politique structurante de la Région Île-de-France, qui vise à accroître l’excellence et le rayonnement des équipes franciliennes, sur des sujets susceptibles de générer de l’innovation tels que des stratégies thérapeutiques émergentes comme la thérapie génique.

Ce programme d’envergure régional au rayonnement international est porté par l’Institut Imagine et coordonné par le Pr. Marina Cavazzana, Médecin-pédiatre à l’hôpital Necker-Enfants malades, et chercheure à l’Institut Imagine.

Le DIM Thérapie Génique a pour objectifs de fédérer les acteurs du territoire et d’accélérer le développement de la thérapie génique pour conforter, à l’aune de la médecine personnalisée, le rang qu’elle occupe parmi les stratégies thérapeutiques les plus innovantes et les plus prometteuses. En capitalisant sur l’expertise des scientifiques, médecins et chercheurs du réseau de 11 partenaires institutionnels franciliens, elle ambitionne de fournir un traitement pour des pathologies graves ou chroniques aujourd’hui sans traitement, ou pour lesquelles la prise en charge est encore largement insatisfaisante. C’est le cas notamment de certaines maladies métaboliques rares ou encore la drépanocytose avec 240 enfants qui naissent chaque année en Ile-de-France pour lesquels il n’existe pas de traitement curatif. Pour cela, le DIM Thérapie Génique soutient des équipes franciliennes de recherche en finançant des allocations doctorales et postdoctorales ainsi que des équipements scientifiques, sur la base d’un programme annuel défini par ses membres. Il organise également des colloques et symposiums scientifiques, des conventions d’affaires autour de la thérapie génique, mais également des événements grand public, pour partager avec le plus grand nombre les avancées technologiques et thérapeutiques dans ce domaine.

A ce jour, le DIM Thérapie Génique a soutenu 67 projets d’allocation de recherche et d’acquisition d’équipement parmi 11 axes thématiques s’inscrivant dans les priorités de la Région Ile-de-France en termes de santé publique. Il a en particulier permis le recrutement de 13 techniciens et ingénieurs, 2 doctorants et 12 post-doctorants. Avec plus de 15 M€ de co-financements levés pour le développement de thérapies géniques, le DIM permet par effet de levier de valoriser les approches thérapeutiques innovantes en associant également les entreprises du domaine (laboratoires pharmaceutiques et startups).

Le DIM réunit 11 partenaires institutionnels franciliens : APHP, CNRS, EFS, Généthon, Inserm, Institut de l’Audition, Institut de la Vision, Institut de Myologie, INTS, Université de Paris et Medicen.

Pour en savoir plus

 

DIM Thérapie Génique