Am. J. Hum. Genet. 2020
Opposite Modulation of RAC1 by Mutations in TRIO Is Associated with Distinct,...
Publié le 18.11.2019
Les troubles neurodéveloppementaux (TND) englobent un groupe très hétérogène de maladies caractérisées par des défauts cognitifs, de la communication, du comportement ou du fonctionnement moteur résultant d’un développement cérébral atypique. Ce groupe de maladies comprend la déficience intellectuelle (DI), les troubles du spectre de l’autisme (TSA), les déficits de l'attention avec hyperactivité, des troubles de l'apprentissage spécifiques et certains troubles moteurs. Les TND s'étendent également à des maladies telles que la schizophrénie et l'épilepsie. Des études épidémiologiques montrent que la cooccurrence de plusieurs de ces pathologies neurologiques est la règle. Par exemple, jusqu'à 70% des personnes atteintes de TSA présentent une DI. Ce chevauchement phénotypique se reflète également au niveau génétique. Par exemple, les variations de nombre de copie génomiques (CNV) ou les gènes (par exemple la délétion 16p11.2, SHANK3, SCN2A) liés aux TSA se trouvent également dans la DI, l'épilepsie ou la schizophrénie. Ensemble, ces observations soutiennent l'existence de mécanismes physiopathologiques communs pour les TND qui doivent être considérés comme un continuum de dysfonctionnement cérébral développemental.
Les anomalies du développement du cervelet sont reconnues comme étant responsables de déficits neuropsychologiques spécifiques et l'ataxie congénitale se présente souvent comme un retard développemental avec un déficit cognitif. Cependant l’implication du cervelet dans ces fonctions cognitives reste un champ d’investigation peu exploré.
Malgré les progrès récents, un grand nombre de cas restent inexpliqués. Avec une prévalence combinée pouvant atteindre 3% de la population, les TND représentent 10% du coût total des soins de santé dans la plupart des pays occidentaux. Comprendre les bases biologiques de ces maladies est donc un enjeu médical et socio-économique majeur.
Au cours de la dernière décennie et en utilisant des technologies génétiques et génomiques de pointe, notre groupe a caractérisé de nombreuses anomalies chromosomiques et mutations pathogènes responsables de TND. Pour évaluer l'impact fonctionnel des variants ponctuels ou structuraux nouvellement identifiées, nous utilisons plusieurs approches complémentaires basées sur des modèles tels que les cellules souches neurales humaines induites, les souris et le poisson zèbre.
Chercheurs et Cliniciens
Valérie Malan (MCU-PH)
Anne Philippe (CRCN)
Giulia Barcia (PH)
Marlène Rio (PH)
Karthyayani Rajamani (Postdoc)
Lydie Burglen (PH)
Marion Coolen (CRCN)
Vincent Cantagrel (CRCN)
Doctorants et étudiants en master
Ekin Uçüncü (PhD)
Emma Debarnot (M1)
Romain Nicolle (M2)
Lotte Philippen (M2)
Francesca Picco (M2)
Ingénieurs et assistants ingénieurs
Karine Siquier-Pernet (AI)
MCU-PH
CRCN
PH
Post-doctoral researcher
CRCN
PhD student
M2 student
M2 student
M2 student
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